Imágenes de páginas
PDF
EPUB

7.

CHARTES DE DÉPART ET DE RETOUR

DES

COMTES DE DAMPIERRE-EN-ASTENOIS

IVE ET VE CROISADES

Parmi les familles dont les armes figurent dans les salles des Croisades, à Versailles, et qui sont mentionnées dans les publications spéciales, on constate avec un véritable étonnement le silence gardé au sujet de la maison de Dampierre-enAstenois. Il est vrai que l'histoire de cette maison a été complétement omise dans tous les recueils généalogiques, et que, malgré leur illustration et leur haute position dans la féodalité, les comtes de Dampierre sont aujourd'hui presque inconnus ou confondus avec de nombreux homonymes.

Les études entreprises par moi, depuis quelque temps, sur les anciennes familles des marches de la Champagne et de la Lorraine, pour élucider l'histoire de cette partie de la France au XI, au XII et au XIIIe siècles, m'ont amené naturellement à m'occuper des comtes de Dampierre-en-Astenois. J'ai pensé qu'il ne serait pas inutile de détacher de mon travail les pages qui traitent de la part que ces personnages ont pris aux guerres d'Orient.

I.

Les comtes d'Astenois, dont les descendants furent les comtes, puis les seigneurs de Dampierre-le-Château, étaient issus d'un cadet des comtes de Toul.

Pierre, comte d'Astenois, était fils de Frédéric II, comte de Toul, petit-fils de Frédéric I, à qui l'évêque Udon avait donné en 1059 le comté de Toul. Frédéric I avait épousé Gertrude, fille de Renard III; son frère, Henri, fut évêque de Liège. Le comté de Toul n'était, à proprement parler, qu'une avouerie, et les noms de Renard et de Frédéric, particulièrement portés par les comtes de Toul et les comtes d'Astenois, permettent de conjecturer que c'est parmi les possesseurs de ce

dernier fief que les évêques de Toul choisirent leurs avoués 1. Renard I, comte de Toul, cité dans un acte de 1033, est probablement le plus ancien comte d'Astenois connu jusqu'à ce jour.

Pierre, comte d'Astenois et Renard son frère, comte de Toul, suivirent Godefroi de Bouillon, lorsque celui-ci partit pour la Terre Sainte le 15 avril 1096; ils l'accompagnaient avec son frère et son cousin qui devaient, 'tous trois, être rois de Jérusalem 2. Nous voyons Pierre, attaché aux pas du duc, à ŒEdenburg, lors de l'entrevue de Godefroi avec le roi hongrois Coloman 3; à Constantinople, lors des négociations et des luttes qu'entretenait la mauvaise foi de l'empereur d'Orient 4, enfin au siège de Nicée s.

Le 25 juin 1097, après la prise de Nicée, les croisés se mirent en marche, prenant la direction de la Syrie et de la Palestine; au moment de traverser des solitudes arides, il jugèrent à propos de se diviser en deux corps; dans l'un qui, sous les ordres de Godefroi, se dirigea vers la droite, étaient les comtes de Toul et d'Astenois 6. Vers le commencement du mois de juillet 1097, l'un des corps de l'armée chrétienne fut attaqué dans la vallée de Gorgoni par des forces considérables; la victoire, longtemps disputée, était encore incertaine lorsque Godefroi vint donner aux croisés un utile renfort; ceux-ci décidèrent alors de ne plus se séparer. Cependant, avant d'arriver à Tarse, Baudouin et Tancrède furent envoyés chacun en avant, en reconnaissance. Tancrède, qui avait l'avance, mit le siège devant Tarse; Baudouin, qui avait toujours avec lui Pierre d'Astenois et Renard de Toul, s'égara et, pendant trois jours, parcourut des déserts inconnus où il manquait de tout. Il arriva enfin sur une montagne qui domine Tarse, et, pendant un instant, les assiégés et les assiégeants espérèrent que le secours était pour eux 7.

Je n'allongerai pas inutilement mon récit en rappellant en détail les divisions qui surgirent entre Baudouin et Tancrède à propos de la possession de Tarse; Tancrède, obligé de céder, continua sa marche en avant et occupa Messissé (Mamistra)

1 L'Astenois comprenait les paroisses situées dans les anciens doyennés de Sainte-Menehould et de Possesse; la partie méridionale était de l'Empire, la partie septentrionale du royaume de France. Le cheflieu féodal ancien, d'après les recherches de M. Longnon, était, dans le principe, au Vieil-Dampierre.

2 Wilh. Tyr., 1. II, c. 1. « Balduinus ejus (Godefredi ducis) frater uterinus, dominus Balduinus de Mon» tibus Hainauoorum comes, dominus Hugo de Sancto » Paulo et Engelrannus filius ejus, egregiae indolis ado» lescens; dominus Garnerus comes, cognomento de » Gres; dominus Renardus comes Tullensis et Petrus » frater ejus; dominus Balduinus de Burgo ejusdem » ducis consanguineus; dominus Henricus de Ascha >> et Godefridus frater ejus; Dodo de Cons, Cono de » Monte Acuto et alii plures ». (Alb. Aq., 1. II, c. 1). 3 Hoc regis nuntio audito, dux, universo coctu >> relicto, et, consilio majorum, trecentis tantum mili» tibus assumptis, ad regem profectus est in loco praesignato et utrinque hinc et hinc omisso comitatu

D

» suorum, dux solummodo Varnero de Greis, viro » nobilissimo et propinquo ejus, Reinardo de Tul et >> Petro revocatis, pontem qui paludi imminet as» cendit ». (Alb. Aq., 1. II, c. 1).

4 Crastina vero luce exorta Cononem comitem » de Monte Acuto, Baldewinum de Burch, viros nobi»lissimos ac in omni verbo disertissimos, jussit coram » adesse, qui ad suscipiendum obsidem imperatoris » filium direxit confidenter; quod actum est. Adducto >> ergo jam obside imperatoris filio ac In potestatem

[merged small][ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

polim advectus est. Et, assumptis egregiis viris Warnero de Gres, Petro de Dunperrum et ceteris principibus, audacter curiam imperatoris ingressus, facie

» ad faciem sibi astitit ut audiret verbum ejus ». (Alb. Aq., 1. II, c. s).

5 Id, 1. II, c. 23. Petrus de Stadeneis et Reinardus de Tul civitate sont mentionnés parmi les assiégeants. 6 & Quorum primus fuit dominus Balduinus, ducis >> frater, et cum co Petrus comes de Stadeneis; Rai» nardus Tullensis, frater ejus; Balduinus de Burgo, » Gislebertus de Monte Claro cum septingentis equi >> tibus et pedestribus manipulis aliquot »>. (Wilh. Tyr., 1. III, c. 17).

[merged small][merged small][ocr errors]

>> alio itinere divisi, per dies tres ab exercitu errantes >> per loca deserta montium et ignota, gravi afflicti » jejunio, necessariorumque penuria, tandem per er» rorem perplexarum viarum in cujusdam montis ca» cumine casu constiterunt. De quo tectoria Tancredi speculantes, per camporum planitiem in obsidione

» Tarsi locata, timuerunt timore magno, existimantes >> Turcorum hunc apparatum fore; nec minus Tan>> credus viros in montis cacumine a longe contemplatus expavit, Turcos adesse arbitratus ». (Alb. Aq., 1. III, c. 6 et 7).

[ocr errors]

où il fut bientôt rejoint par Baudouin. La jalousie des deux chefs s'y manifesta encore plus vivement, jusqu'à en venir aux mains; puis il y eut réconciliation. Tancrède continua sa marche vers Antioche, et Baudouin laissa à Messissé les comtes Renard et Pierre qui ne rejoignirent qu'un peu plus tard l'armée, pour prendre part au siège d'Antioche 8.

A peine Antioche, dont le siège avait duré d'octobre 1097 à juin 1098, était-elle tombée au pouvoir des croisés, que ceux-ci se virent attaqués et assiégés à leur tour par Kerbogâ, prince de Mossoul. La position semblait presque désespérée lorsque l'on partagea entre plusieurs corps le soin de pourvoir à la défense et d'empêcher l'investissement de la place. Godefroi et ses chevaliers, parmi lesquels nous retrouvons nos deux croisés, étaient spécialement chargés de défendre le chemin du port de S.-Siméon qui assurait aux croisés une communication avec la mer 9.

Kerbogâ, voulant couper la retraite aux croisés de ce côté, envoie les émirs de Damas et d'Alep qui mettent le feu à des herbes et à des feuilles sèches dont la fumée épaisse couvre les bataillons des croisés et les aveugle. Le duc Godefroi arrive assez promptement pour les sauver et assurer la victoire 10.

Les longs délais qui, après la défaite de Kerbogâ, retardèrent la marche des croisés sur Jérusalem, découragèrent un certain nombre de chevaliers, qui, à bout de ressources, retournèrent en Occident. De ce nombre fut probablement Pierre d'Astenois que nous retrouvons en 1098, à Châlons-sur-Marne, défiant le comte de Grandpré. Son frère resta en Orient; nous le voyons en 1098, à Édesse, venant demander des secours à Baudouin. Nous ignorons la part qu'il prit au siège de Jérusalem; mais nous le retrouvons ensuite à la bataille d'Ascalon ".

II.

A un siècle d'intervalle, la maison d'Astenois était encore représentée par son chef en Palestine; la part prise par celui-ci à la croisade mérite de fixer un instant l'attention de l'historien.

En 1200, le comte de Champagne, Thibaut IV, prit la croix avec un grand nombre de barons français; à son exemple, les chevaliers champenois s'empres sèrent de faire leurs préparatifs pour l'accompagner en Palestine. Parmi eux était Renard, comte de Dampierre-en-Astenois.

Renard II, comte de Dampierre, descendait directement de Pierre, à la quatrième génération; il avait épousé Helvis de Rethel, veuve de Henri de Rethel, châtelain de Vitry. Jusqu'en 1199, il n'est connu que par les nombreuses libéralités faites pour lui aux établissements religieux. A partir de cette date ses donations révèlent le projet qu'il avait d'aller guerroyer contre les Infidèles 12.

8 Godefridus dux, Boemundus, Renardus de Tul, » Petrus de Stadeneis. (Alb. Aq., 1. III, c. 36). >> Cum duce codem (Godefrido), Reinardus de Tul, >> Petrus de Stadeneis qui Mamistrae a Baldewino » fratre ducis, sequestrati ad exercitum et ducem re» dierant. (Id., 1. III, c. 39) ». Les comtes d'Astenois et d'Édesse étaient du nombre des chevaliers qui avaient refusé de se séparer de l'armée des croisés pour suivre Baudouin dans sa conquête d'Édesse.

9 a Quintam vero Rainardus comes Tullensis et » Petrus de Stadeneis, frater ejus; comes Garnerus » de Gres, Henricus d'Ascha, Renardus de Ammerbac, » Galterus de Dommedart, suo moderamine jussi sunt producere. (Wilh. Tyr., 1. VI, c. 17). Petrus » de Stadeneis, Reinardus de Tul, frater ejus, War

D

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

C'est qu'en effet, à la fin du mois de novembre de cette même année, Thibaut IV avait adhéré au grand mouvement vers l'Orient qui avait suivi la prédication de Foulques de Neuilly 13. Parmi les chevaliers qui suivirent son exemple on compte, outre Renard de Dampierre, Garnier, évêque de Troyes, Gautier, comte de Brienne, Geoffroi et Robert de Joinville, Gautier de Vignory, Gautier de Montbéliard, Eustache de Conflans et Gui du Plessis, son frère, Henri d'Arzillières, Oger de S. Chéron, Vilain de Neuilly, Geoffroi de Villehardouin et son frère du même nom, Guillaume de Neuilly, Gautier de Fuligny, Évrard de Montigny, Manassès de l'Isle, Macaire de S.-Menehould, Miles de Brébant, Gui et Clérambaud de Chappes, Jean Foinon.

Thibaut IV devait commander l'armée; la mort le surprit le 24 mai 1201 au moment de se mettre en route, et il laissa à Renard de Dampierre, avec l'argent qui avait été recueilli, la mission de le remplacer à la tête du contingent champenois 14. Après avoir offert le commandement en chef au duc de Bourgogne et au comte de Bar qui le refusèrent, les croisés choisirent Boniface, marquis de Montferrat.

Le départ commença le 2 juin 1202; Renard de Dampierre avait dû, pour subvenir aux dépenses de l'expédition, aliéner une partie de ses forêts, ou, au moins en engager le revenu pendant six années à l'abbaye de Montier-en-Argonne 15.

Les croisés se dirigèrent sur Venise: la république s'était engagée, moyennant un fort subside, à transporter l'armée en Orient. Mais le choix du marquis de Montferrat avait mécontenté plusieurs chevaliers qui prévirent peut-être que l'influence vénitienne détournerait l'expédition de son véritable but. Le comte de Dampierre et quelques autres, tels Vilain de Neuilly, Henri d'Arzillières, Henri de Longchamp, Gilles de Trazegnies se séparèrent de l'armée; ils se dirigèrent en Pouille, et, de Bari, naviguèrent vers la Palestine 16.

Le départ de ces nombreux croisés eut des conséquences graves pour le gros de l'armée resté à Venise; les dissidents s'étaient éloignés avec les fonds qu'ils avaient recueillis; ceux qui étaient à Venise se trouvèrent singulièrement embarrassés lorsqu'il fut question de payer à la république les sommes promises pour le nolisement des vaisseaux qui devaient les transporter. La sérénissime république profita de cet embarras pour faire servir les croisés à ses propres intérêts. Elle-les força, pour s'acquitter, d'aller s'emparer de Zara, en Dalmatie; après la prise de Zara, les Vénitiens dirigèrent l'armée sur Constantinople, pour secourir Alexis IV et son père Isaac II contre Alexis III, frère de celui-ci. Constantinople fut prise le 18 juillet 1203. Villehardouin, tout dévoué au marquis de Montferrat, ne semble pas s'apercevoir que la croisade n'avait pas été entreprise pour prendre Zara et Constantinople; il parle sévèrement de ceux qui s'en allaient en Palestine; pour oublier que le pape avait condamné la campagne de Dalmatie, il s'exprime ainsi: «< Or vous » pouvez savoir, seigneur, que si Dieu n'eût aimé cette armée, elle n'eût pu tenir » ensemble, alors que tant de gens lui voulaient du mal ».

Pendant qu'une grande partie de l'armée, destinée à la Syrie, guerroyait à Constan

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small]

marche sur Constantinople aurait été décidée : « Comes » autem Renaldus de Dampetra relictis eis in Jazera » Romam abiit, mare transivit, sicut in fide promi>> serat comiti Campanie morienti ac, veniens in » terra Sirie bellum habuit contra Sanguinum principem Alapia qui eum cepit, et in illa captivitate » fuit per 30 annos. Comes autem de Monteforti et quidam alii nobiles et abbas de Trapa cum eodem » Renaldo mare transierunt sed cum eo non sunt captivati». (Albericus, Chron., ad ann. 1202).

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

tinople, les chrétiens d'Orient, attendant des renforts, tâchaient de maintenir la paix avec les musulmans. Cela ne faisait pas l'affaire de Renard de Dampierre et des nouveaux venus qui ne songeaient qu'à tenir la campagne et à se créer des domaines. « Un conte y ot qui se faiseit apeler de Danpierre. Cil vint au roi (Amaury) » et li dist que il voloit les trives briser, que tant estoient de gent que bien poeent » guerroier les Sarrazinz. Li rois li respondi que il n'estoit mie hom qui deust trives >> briser, ains atendoit les hauz homes de France, qui en Venise estoient alé. Cil cuenz >> fu dolens de ce que li rois ot parlé si vilainement à lui, et que il ne li laissoit la » trive briser. Si parla moult vilainement au roi en tel maniere que il n'i deust mie » parler. Li rois fu sages, si escouta et laissa li dire ce que il vost, que il ne voloit » mie as pelerins noise ne meslée » 17.

Renard de Dampierre, ne pouvant amener le roi Amauri à déclarer la guerre aux musulmans, se décide à se mêler aux luttes privées qui divisaient les princes croisés. Il prend parti pour Bohémond IV, prince d'Antioche, contre Raymond Rupin, son neveu et héritier légitime de la principauté, qui était soutenu par son grand-oncle paternel Léon II, roi d'Arménie. Le comte de Dampierre réunit quatre-vingt chevaliers et un assez grand nombre de soldats et part d'Acre pour se rendre à Antioche; il arrive à Tripoli, de là à Giblet, dont l'émir le reçoit amicalement, lui proposant même de demander à l'émir d'Alep la permission de passer sur ses terres. Renard, sans attendre la réponse, se met en route, escorté par les Sarrazins de Giblet jusqu'à leurs frontières, puis, entre Laodicée et Antioche, non loin de la première de ces villes, Renard et sa troupe tombent dans une embuscade: tous ceux qui échappèrent à la mort furent emmenés en captivité à Alep, à l'exception de Gilles de Trazegnies, connétable de Flandre, qui réussit à s'échapper et vint apprendre aux princes chrétiens le triste résultat de l'expédition 18.

Parmi les morts on cite Vilain de Neuilly. Bernard de Mareuil, Jean de Villers, Guillaume de Neuilly furent pris avec Renard de Dampierre 19.

Laissons passer vingt-neuf années pour voir ce qui se passa dans le comté de Dampierre pendant cet intervalle.

Lorsque Renard II partit pour l'Orient, il laissa l'administration de son fief à son fils ainé, Renard III; celui-ci figure comme seigneur de Dampierre, sans porter le titre de comte 20, dans des actes de 1203, 1207, 1208, 1217 et 1218. A cette dernière date, il songeait à partir aussi pour la Palestine, et aumônait à Montier les dimes de Remicourt et les terrages de Sommeille, avec l'assentiment de la comtesse de Champagne; il avait soin de prévoir le cas où son père reviendrait et refuserait de ratifier ces donations prises sur ses domaines, et autorisait la comtesse à saisir ses propres biens pour y prélever l'équivalent de ce qu'il entendait donner à l'abbaye 21. Il donnait aussi à l'hôpital S.' Jacques de Châlons, à la Maison de frère

17 Eracles, 1. XXVII, c. 24.

18 Cf. M. Sanutus, Secr. fid. cr., I. III, p. XI, c. 1 (Bongars, II, p. 203); Jac. Vitr., Hist. Hieros., 1. I, c. 100 (Id., I, p. 1124). Aubry de Trois-Fontaines, ad ann. 1202. Les annales d'Abou'l-Féda (Hist. or. des croisades, I, p. 81) mentionnent deux faits qui, le second surtout, paraissent se rattacher à cette défaite; en voici la traduction : « Les Francs du » château du Krak, de Tripoli et d'autres lieux se >> rassemblent et marchent sur Barin, où se tenait » El-Malec el-Mansour. Le 3 du mois de ramadân de » cette année (16 mai 1203), le combat s'engage; » les Francs sont mis en déroute et plusieurs d'entre >> leurs cavaliers sont tués et faits prisonniers ». Peu de temps après, les Hospitaliers sortent du

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]
« AnteriorContinuar »