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TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.

XVII.

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VIE INTELLectuelle de Montpellier aux xiII® ET XIV SIÈCLES.
HISTOIRE DE SES DIVERSES ÉCOLES DURANT LA PÉRIODE COMMUNALE.
P. 1-161.

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L'âge d'or des libertés municipales de Montpellier a été en même temps
celui de ses associations savantes. Existence déjà ancienne de
ses Écoles, lors de leur érection en Université par le pape Nicolas
IV; sens et but de cette érection. - L'Université de Montpellier
circonscrite d'abord aux trois Facultés de droit, de médecine et
des arts, mais complétée postérieurement, au moyen de l'adjonc-
tion d'une Faculté de théologie, par Martin V.

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10 DROIT.-Importance et prospérité de cet enseignement à Montpellier
au moyen-âge; il y date du XIIe siècle.-L'École de droit de Mont-
pellier dérive directement de celle de Bologne par son fondateur
Placentin. Bienveillance dont l'honore S. Louis. L'autorité
religieuse y préside à l'enseignement et à la collation des grades.
Statuts du 20 juillet 1339; intérêt qu'ils présentent. Organi-
sation toute démocratique de l'École de droit de Montpellier; elle
s'explique par la nature de son personnel. Principe de solidarité
auquel obéissent les membres de cette École, au point de vue de
l'honneur et de la considération surtout. Mœurs et usages de
ses professeurs et étudiants. · Durée des études.

conféraient la licence et le doctorat.
sous la garantie des grades.

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Comment s'y

Teinte quasi-cléricale de l'École de

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Liberté de l'enseignement

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rois de France pour l'arrêter. - Ils sont mal secondés par l'École
elle-même.-Amour peu raisonnable de celle-ci pour le privilége.

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20 THÉOLOGIE. Ancienneté de son enseignement à Montpellier.
Martin V le régularise; bulle du 17 décembre 1421 à ce sujet.

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3o médecine. — Origine incertaine, mais très-ancienne de son enseigne-
ment à Montpellier. Déclaration célèbre de Guillem VIII.
Organisation de cet enseignement sous les auspices du pouvoir
ecclésiastique. Statuts du cardinal Conrad. - Ils consacrent la
juridiction épiscopale sur l'École qu'ils doivent régir, mais sans
enlever au Saint-Siége son droit de suprématie. — Les prêtres et les
moines étudiaient et enseignaient alors la médecine, contrairement
aux défenses précédemment en vigueur; objet de ces défenses.
Détails sur le système qui régissait, au moyen-âge, l'École de
médecine de Montpellier; relations réciproques de ces membres
entre eux. Statuts complémentaires de cette École. - Faveurs
dont elle est comblée par les papes et les différents monarques.
Réputation universelle de ses docteurs. Particularités relatives

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à l'état des études médicales aux XIIIe et XIVe siècles. L'ori-
ginalité n'est pas seulement du côté des professeurs, mais aussi du
côté des étudiants; mœurs de ces derniers. Longue durée des
études dans l'École de Montpellier. Cérémonial des prises de
grades. - Anciens usages de l'École de médecine de Montpellier.
Infériorité des études anatomiques dans cette École. - Sa splen-
deur sous le régime communal.

40 LETTRES. La Faculté des arts de Montpellier est, comme celles de
droit, de théologie et de médecine, subordonnée au pouvoir ecclé-
siastique. Règlements de l'évêque de Maguelone, Jean de Mont-
Absence d'originalité dans cette École. Faveurs que

laur II.

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lui accordent les rois de Majorque.

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Erection des Écoles de Montpellier en Université par le pape Nicolas IV.

XVIII.

DES ARTS ET DE L'INDUSTRIE A MONTPELLIER SOUS LE RÉGIME
COMMUNAL.
P. 161-193

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Impossibilité de tracer d'une manière complète l'histoire des arts à
Montpellier au moyen-âge. Rôle fondamental des travailleurs
dans les communes. Leurs corporations ou confréries. — Indica-
tion de quelques artistes montpelliérains. Travaux et richesses
Renseignements sur la situation indus-

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artistiques des églises.
trielle de Montpellier au XIIIe siècle. Importance respective de
ses divers corps d'état. Maîtrises et jurandes. Consuls de
métiers. Statuts des anciennes corporations de Montpellier.

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Ce qu'ils apprennent sur plusieurs d'entre elles.
la plupart des reproches adressés à ce système.

Injustice de

MOEURS ET USAGES DE LA COMMUNE DE MONTPELLIER. - CÉRÉMONIES ET DIVERTISSEMENTS POPULAIRES. TRANSLATIONS DE RELI

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XIX.

Entrées royales et cérémonies funèbres. Danse du chevalet, jeu de

XX.

-

Réception de reliques; hon

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Baptêmes de

l'arc, et exercice de l'arbalète.
neurs qu'on leur rend. - Processions; particularités les concernant.
- Droit d'asile; ses abus. Récits miraculeux.
cloches. Sauterelles; éclipses; pluies de pierres; apparitions;
tremblements de terre ; mortalités. — Bougie-monstre. — Rigueurs
de l'inquisition envers les hérétiques et les sorciers. Comment se
publiait l'excommunication dans le diocèse de Maguclone. - Privi-
léges féodaux des évêques de Maguelone. - Prédominance du prin-
cipe d'autorité, attestée par les règlements somptuaires du Petit
Thalamus. Intérêt de ces règlements pour l'histoire de la
mode, en même temps que pour celle des mœurs. Ancienne cou-
tume relative à la plantation du mai. Prescriptions consulaires
concernant les baptêmes, les funérailles et la durée des deuils.
Sépultures de Maguelone. Lits funèbres. Châtiment des
incendiaires, des adultères, des larrons et des banqueroutiers.
- Etat social des Juifs; prohibitions et ordonnances auxquelles
ils donnent lieu. - Leurs excès comme usuriers. Ils ont une
synagogue à Montpellier, avec un cimetière et une boucherie
spéciale. Traditions populaires relatives à la Fontaine des Fées et
à la Grotte de Substantion.

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LES SAINTS DE MONTPELLIER GUILLEM VI ;
PÉNITENT;
LAUME ARNAUD ; — LES DEUX JUMEAUX PIERRE ET ARNAUD; — GUI DU

SAINT-ESPRIT ET GUILLAUME - DE - BAS;

S. ROCH.......

DOMINIQUE SERANO;
P. 262-298.

Vertus héroïques de Guillem VI. Il renonce à la Seigneurie de Montpellier, pour se faire moine dans l'ordre de Citeaux. - Ses relations intimes avec S. Bernard. Austérités du B. Bernard-le-Pénitent;

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sa vie d'expiation.

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Éminentes qualités et gloire posthume de la
Martyre de Pierre de Castelnau.
Son éloge par

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Fermeté non

reine Marie.
Innocent III et sa béatification par Innocent IV.
moins célèbre du dominicain Guillaume Arnaud. Sainte mort de
deux frères jumeaux de Montpellier, Pierre et Arnaud, moines
dans le même Institut. Abnégation et dévouement de Gui du
Saint-Esprit, fondateur des Hospitaliers de ce nom et de Guil-
laume-de-Bas, deuxième général de l'ordre de la Merci. Science
et charité de Dominique Serano, onzième général du même ordre.
Origine bourgeoise de S. Roch; son amour de la pauvreté et son
goût pour les pèlerinages. Prodiges de son zèle au service des
pestiférés. Son retour à Montpellier; sa mort. Détails sur son
culte et sur ses reliques.

XXI.

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Génie et apostolat de Raymond Lulle.

- ÉTABLISSEMENTS RELIGIEUX DE LA COMMUNE DE MONTPELLIER. ÉGLISES ET CHAPELLES. - CONFRERIES.

MONASTERES ET COUVENTS.

HÔPITAUX ET INSTITUTIONS DE CHARITÉ.................

P. 298-348.

- Érection d'une

Montpellier n'avait que deux paroisses dans le principe: Saint-Denis et Saint-Firmin; prééminence de ces deux églises. troisième paroisse en faveur de Notre-Dame des Tables. Antique réputation de ce sanctuaire. Fête des miracles de Notre-Dame des Tables. Rôle essentiellement historique de cette église. Munificence des visiteurs et des souverains pontifes à son égard. Priviléges de Notre-Dame du Palais; son titre de SainteChapelle; ses nombreuses reliques. Supériorité maintenue à l'ancienne paroisse Saint-Firmin sur la nouvelle paroisse NotreDame des Tables et sur les autres églises ou chapelles de Montpellier. Annexes ou succursales de Sainte-Foy, de Saint-Paul,

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de Saint-Matthieu, de Saint Thomas et de Saint-Guillem. Églises ou chapelles particulières de Saint-Côme, de Saint-Nicolas, de Sainte-Croix, de Sainte-Marie de Lèzes, de Saint-Martin de Prunet, de Saint-Sauveur, de Saint-Arnaud, etc. Confréries de Saint-Firmin, de Saint-Jacques, de la Vraie-Croix, etc. - Familles monastiques des Bénédictins, des Trinitaires, des Frères-Mineurs ou Franciscains, des Frères - Prêcheurs ou Dominicains, des Religieux de la Merci, des Carmes, et des Augustins. - Leur importance respective à Montpellier. Existence simultanée dans

cette ville de trois monastères ou couvents de femmes: 1 Clarisses ou Franciscaines; 20 Dominicaines ou Prouillanes; 3° Religieuses

de Saint-Gilles ou de Sainte-Catherine. Nombre considérable d'hôpitaux fonctionnant ensemble à Montpellier au moyen-âge: 12 Maladrerie de Castelnau; 2o Hôpital Saint-Guillem; 30 Hôpital du Saint-Esprit; 40 Hôpital Notre-Dame ou Saint-Éloi; 5o Hôpital Saint-Barthélemi; 60 Hôpital Sainte-Marie des Teutons; 7° Hôpital Saint-Jacques; 8o Hôpital de la Madeleine; 9° Hôpital Saint-Julien de Tournefort; 10 Hôpital Sainte- Marthe; 110 Hôpital SaintAntoine; 120 Hôpitaux de Saint-Maur et de Salaison. - Réunion de la plupart de ces hôpitaux à celui de Saint-Éloi. Institutions de bienfaisance en dehors des hôpitaux; aumône du mercredi ; pains de charité, etc.

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XXII. TOPOGRAPHie générale de la commune de MONTPELLIER.

P. 348-378. Formation successive de la ville de Montpellier. Ses deux bourgs primitifs. Ligne de démarcation qui les séparait. Importance et étendue de chacun d'eux. Réunion de Montpellier et de Montpelliéret dans une enceinte unique. Diverses manières d'être de cette enceinte. - Portes de ville. Palissade ou seconde enceinte

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au-delà des faubourgs. État des faubourgs au moyen-âge.

Division de la cité en sixains.

Aspect général de la ville. Renseignements topographiques partiels, à défaut d'un tableau complet, impossible à donner.

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Note sur diverses bulles de Martin V, favorables à l'Uni-
versité de Montpellier.....

390

III.

Note sur les rapports de la Faculté de théologie de Montpellier avec l'Université de droit de la même ville.... 393

T. III.

33

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