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superbia respondens quod conclusiones teneret contra quos-> cunque opponentes, ad majorem verborum securitatem, eas manu propria scribens tradidit sub publico instrumento. Conclusiones vero tales erant :

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<< Christus ita vere dedit claves Ecclesie uni sicut unitati; et qui pertinaciter hujusmodi oppositum asserit, hereticus est. >>

Secunda conclusio. « Qui dixit et asserit quod quilibet impe<< diens unionem Ecclesie est scismaticus et anathematizandus, << nimis generaliter loquitur et temerarie falsum affirmat. Sed si « diceret sic: Quilibet ex certa sciencia, vel quem non excusat ignorancia, nec est dilacionis aliqua justa causa, impediens vel <«< differens unionem Ecclesie, est scismaticus et anathematizandus, suum dictum colorem aliqualem haberet; in diversis << tamen casibus instanciam caperet et veritate careret. »

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Tercia. « Illa congregacio, que in epistola incipiente sic: « Christianissimo ac religionis orthodoxe, etc., missa illustris«< simo principi regi Francorum, asserit symoniacam heresim « in domo Ecclesie presidere, atque illam, ut sedulam dispensa<< tricem, circa pastorales curas invigilare, cum aliis preceden<«< tibus et subsequentibus in eadem, tanquam filia Sathane, et <«< mater erroris, nutrix sedicionis, summi pontificis diffamatrix << et aliorum prelatorum, necnon tanquam romane Ecclesie falsa <«< et inimica loquuta est. Et patent partes sigillatim ex dicta << scandalosa et nephanda epistola. Verum de consciensiosis et probis magistris sive doctoribus ad tollerandum non consencientibus, cum talem epistolam emanare per multitudinem <«< improbam fortassis impressis, cujusmodi nonnullos ibi fuisse «< presumo, recte intelligo istam conclusionem. »

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Quarta. << Non debet papa compelli per viam facti ad renun

tique de ces conclusions, écrit tout entier de sa main. Voici comment elles étaient conçues :

Première conclusion : « Jésus-Christ a donné les clefs de l'Église à <«< un seul aussi véritablement qu'il les a données à l'unité. Quiconque << soutient opiniâtrément le contraire, est hérétique. »

Seconde conclusion: « Dire et prétendre que quiconque empêche <«< l'union de l'Église est schismatique et mérite l'anathême, c'est «< parler d'une manière trop générale, et affirmer témérairement une « fausseté. Mais si l'on disait : Quiconque empêche ou diffère l'union, << de science certaine, sans pouvoir alléguer son ignorance pour excuse « et sans avoir quelque motif légitime de différer, est schismatique et << mérite l'anathême, cette proposition aurait quelque vraisemblance; «< néanmoins, en divers cas, elle serait sujette à appel et manquerait « de vérité. »

Troisième conclusion: « La compagnie qui, dans une lettre com<< mençant ainsi : Au très chrétien prince et très zélé défenseur de la foi orthodoxe, etc., et adressée au très illustre prince le roi de << France, affirme que la simonie règne en souveraine dans le sein de l'Église, qu'elle veille en soigneuse dispensatrice autour des cures

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<< pastorales, et autres choses semblables qui précèdent et qui suivent, parle comme fille de Satan, mère de l'erreur, nourrice de la dis«< corde, diffamatrice du souverain pontife et des autres prélats, en un << mot, comme la plus perfide ennemie de l'Église romaine. Les passions « des partis se montrent à découvert dans cette scandaleuse et méchante << lettre. J'excepte toutefois de cette conclusion les maîtres et les doc<«<teurs consciencieux et probes (et je veux croire qu'il y en avait quel<«<ques uns dans l'assemblée), qui n'ont pas consenti qu'on tolérât cette « lettre, parce qu'elle émanait sans doute d'une cabale de gens malin

<< tentionnés. >>

Quatrième conclusion: « Le pape ne peut être forcé par voie de

« ciandum papatui, et recusans viam cessionis ex hoc scismati <«< consenciens judicari; et qui hujusmodi oppositum tenet et <<< asserit, hereticus est censendus. »

Quinta. « Illi qui dogmatizati fuerunt et mundo divulgave<«< runt ipsum sic debere compelli ad renunciandum papatui, << vel ipsum, casu quo recusaret viam renunciacionis, ex hoc <<< consencientem scismati judicare et consequenter hereticare, << dictam viam ad unitatem Ecclesie procurandum ineptam reddiderunt, et disposicionem ad forcius scisma fecerunt; << propter quod magis censendi sunt Ecclesie pacis turbatores <<< quam unitatis Ecclesie zelatores seu procuratores. >>

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Sexta. « Illi qui sic audacter et improbe, ymo maliciose et pestifere dogmatizant, ut summum pontificem asserere pre<< sumant forte hereticandum et a principibus persequendum, << assignant pro causa non causam et suas frivolas raciones; juste << deberent omni honore et auctoritate magistrali ac doctorali privari, ac plus quam regum et secularium principum pro<«< ditores ignominiose tractari. »>

Septima. «Quicunque princeps temporalis pertinaciter adhe« reret et faveret dogmati et dogmatibus, quod videlicet papa « debet compelli per viam facti ad renunciandum papatui, vel quod deberent ipsum persequi tanquam scismaticum et here« ticum, si recusaret viam renunciacionis admittere, esset de jure omni dominio suo privandus vel ipso jure privatus. Octava. « Quod papa, preter viam consuetam, renuando << Ecclesiam teneatur istam viam vel aliam acceptare, ut puta << viam cessionis, habet Deum, cujus est immediatus vicarius, << et propriam conscienciam et confessorem suum in foro con«sciencie judices, et nullum super hoc habet mortalem judicem.

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« fait à renoncer au pontificat, ni être regardé comme partisan du « schisme parce qu'il refuse la voie de cession. Quiconque soutient et << affirme le contraire, doit être réputé hérétique. >>

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Cinquième conclusion: « Ceux qui ont prêché et répété en tous «< lieux que le pape doit être contraint à renoncer au pontificat, « et qu'au cas où il refuserait la voie de renonciation, on peut le regarder comme partisan du schisme et par conséquent comme hé rétique, ceux-là ont rendu impossible le rétablissement de l'unité <«< dans l'Église par ladite voie, et n'ont contribué qu'à fortifier le « schisme; c'est pourquoi ils doivent être considérés comme pertur<«< bateurs de la paix de l'Église plutôt que comme fauteurs et champions de l'unité. >>

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Sixième conclusion: « Ceux qui dogmatisent avec tant d'audace «<et de méchanceté, ou plutôt avec tant d'amertume et de haine, et <«< qui vont jusqu'à dire que le souverain pontife doit être regardé «< comme hérétique et être poursuivi comme tel par les princes, << donnent pour cause ce qui n'est pas cause et allèguent des raisons << frivoles. Ils devraient être entièrement privés des honorables fonc<«<tions et de l'autorité de professeurs et de docteurs, et être traités << plus ignominieusement que ne le sont les hommes coupables de <<< trahison envers leurs rois ou leurs princes séculiers. »

Septième conclusion: « Tout prince temporel qui adhérerait à cette << proposition et appuierait ce dogme, savoir qu'il faut contraindre << le pape par voie de fait à renoncer au pontificat, et le poursuivre <«< comme schismatique et hérétique s'il refuse d'accepter la voie de <<< renonciation, devrait être privé de tous ses domaines, ou plutôt il << en est déchu de plein droit. >>

Huitième conclusion: « Quant à l'obligation imposée au pape d'ac«< cepter, en dehors des voies ordinaires, et contre les usages de l'Église, <«< cette voie de renonciation ou toute autre, telle que la voie de ces«<sion, le pape ne doit consulter que Dieu, dont il est le vicaire im« médiat, sa propre conscience et le juge qu'il a dans son for intérieur. <«< Il ne doit reconnaître pour juge en cette matière aucun mortel.

Qui vero hujus oppositum pertinaciter asserit, hereticus vel << temerarius est censendus. >>

Conclusiones iste et obstinacio prenominati magistri ordinem Jacobitarum multum scandalizaverunt. Quapropter ne indignacio principum propter hoc incurreretur, cum magistro ordinis nonnulli graduati ad eos accedentes ordinem excusaverunt, cum juramento asserentes se nunquam dicto magistro adhesisse, sed semper punicionem ejus affectasse.

CAPITULUM IX.

Viam pape non acceptaverunt nuncii nec eciam cardinales.

In scriptis domini pape responsione concessa, proxima die martis domini duces cum nunciis et deputatis Universitatis inierunt consilium in domo Cordigerorum; et ibidem interfuerunt domini cardinales, duntaxat de Sancto Marciale, de Verge, et de Pampilonia exceptis, qui egritudine detenti fecerunt se excusari. In tantorum presencia episcopus Attrebatensis, cancellarius ducis Burgundie, intencionem pape legit. Qua perlecta, omnes signa admiracionis ostenderunt; tuncque idem episcopus disertissime peroravit, ostendens qualiter in novem punctis papa dominos onerabat. Primum erat quia ibi non ponebat quod super hoc requirebat regis consilium et assensum, ut pluries antea promiserat; secundo, quia ad viam, quam dicebat de consilio fratrum elegisse, non addebat : Si rex ipsam acceptaret et ipsa contentaretur; tercio, quia nunquam pars adversa consentiret evocari sub potestate regis; quarto, quia ponit quod domini requisierunt de via cessionis acceptanda et ei supplicaverunt humiliter; quinto, quia dixit quod ponendo viam non intendit attemptare quod vertatur in malum, sequi videtur per

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