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NOTE ADDITIONNELLE.

Dans la liste des vingt données sur lesquelles se fonde le tableau ci-dessus, j'aurais dû faire remarquer que la vingtième (cf. pp. 8 et 9, la donnée qui fournit les indications: 188, 4 mois, dernier jour, 35; 169, 4e mois, dernier jour, 15; 150, 4e mois, dernier jour, 54) ne s'accorde avec les dix-neuf autres qu'à un jour près.

Il importe d'ajouter ici quelques mots au sujet de cette divergence d'un jour qui peut se présenter entre mon système et la réalité. Théoriquement, cette divergence, ou devrait ne pas exister, si l'ordre de succession des mois de 29 et de 30 jours était uniformément celui qui est indiqué dans la formule II (page 3), ou pourrait varier entre 0 et 6 unités, si cet ordre de succession était susceptible d'être quelconque. Mais, pratiquement, on constate que ni l'une ni l'autre de ces deux alternatives ne s'impose. En effet, les seules divergences qu'on relève entre mon système et les témoignages historiques (exception faite pour ceux qui sont démontrés par ailleurs comme étant entièrement erronnés) sont toujours d'une unité.

En somme, dans l'article qu'on vient de lire, j'ai admis deux postulats:

1o. Deux périodes tchang de 6940 jours sont de tous points identiques, c'est-à-dire que la succession des années de diverses longueurs y est la même (formule I, page 3) et que, pour deux années de même rang de ces deux périodes, l'ordre dans lequel se rencontrent les mois de 29 et de 30 jours est encore le même.

2o. Dans deux années quelconques (en tenant compte de la correction à faire si l'une de ces années est de 355 ou de 384 jours, au lieu d'être de 354 jours), l'ordre de succession des mois de 29

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E. CHAVANNES, LA CHRONOLOGIE CHINOISE.

et de 30 jours est celui qui est exprimé par la formule II (page 3). Les dérogations à cet ordre de succession ne se présentent qu'à titre exceptionnel et ne causent que des différences maximum d'un jour dans l'intervalle compris entre deux mêmes dates mensuelles dans deux années différentes. Le raisonnement de la page 12 suppose que l'ordre de succession des mois dans la 4 année t'ai-che (92 av. J.-C.) et la 4 année tcheng-ho (89 av. J.-C.) est exactement celui de la formule II.

La légitimité de ces postulats est confirmée par la justesse même des résultats auxquels on arrive en les supposant. Le système qui concilie rigoureusement entre elles dix-neuf observations réparties à des intervalles très divers de l'an 207 à l'an 89 av. J.-C., doit être fort voisin de la vérité, car, s'il était susceptible de s'en écarter d'une manière sensible, il est impossible de comprendre comment dix-neuf données, indépendantes les unes des autres et dispersées sur un laps de temps de plus de cent ans, se trouvent concorder dans toutes leurs conséquences avec un système mathématiquement inflexible.

MÉLANGES

Note sur la porcelaine de Corée

PAR

A. BILLEQUIN 1).

Si l'on consulte les ouvrages européens, qui traitent de la Céramique orientale, on remarque avec étonnement que l'existence de la porcelaine coréenne est un fait assez controversé.

Quelques auteurs, fort peu explicites, il faut bien l'avouer, sur les caractères génériques de la porcelaine coréenne, l'admettent sans hésitation et vont même jusqu'à la reconnaître comme type primitif des porcelaines de la Chine et du Japon.

Par contre, d'autres auteurs, non moins affirmatifs, nient l'existence même de la porcelaine de Corée. L'intérêt qui s'attachait à la résolution d'une question aussi débattue nous a paru assez vif pour nous déterminer à entreprendre une série de recherches nouvelles puisées autant que possible aux sources originales.

Habitant la capitale de l'empire chinois, dont la Corée est un

1) Ces notes out été données au Musée Guimet par la veuve de M. A. Billequin, correspondant du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, professeur de Chimie au collège impérial de Peking. Sur le désir du Directeur du Musée, nous publions ces notes pour que chacun puisse en tirer profit.

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