Petite bibliothèque des théatres, contenant un recueil des meilleures pieces du théatre françois, tragique, comique, lyrique & bouffon, depuis Porigine des spectacles en France, jusqu'à nos jours, Volumen28Au Bureau de la Petite bibliotheque des théatres, 1786 |
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... PYLADE , Quoi ! votre ame à l'amour en esclave asservie Se repose sur lui du soin de votre vie ? Par quel charme , oublianc tant de tourmens soufferts , Pouvez - vous consentir à rentrer dans ses fers Pensez - vous qu'Hermione à Sparte ...
... PYLADE , Quoi ! votre ame à l'amour en esclave asservie Se repose sur lui du soin de votre vie ? Par quel charme , oublianc tant de tourmens soufferts , Pouvez - vous consentir à rentrer dans ses fers Pensez - vous qu'Hermione à Sparte ...
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... Pylade , un bien qu'il m'a ravi ? PYLADE . Je vous abuserois si j'osois vous promettre Qu'entre vos mains , Seigneur , il voulût la remettre . Non que de sa conquête il paroisse fiarté ; Pour la veuve d'Hector ses feux ont éclaté : Il l ...
... Pylade , un bien qu'il m'a ravi ? PYLADE . Je vous abuserois si j'osois vous promettre Qu'entre vos mains , Seigneur , il voulût la remettre . Non que de sa conquête il paroisse fiarté ; Pour la veuve d'Hector ses feux ont éclaté : Il l ...
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... Pylade , Me jeter ... PYLADE . Achevez , Seigneur , votre ambassade . Vous attendez le Roi : parlez , et lui montrez Contre le fils d'Hector tous les Grecs conjurés . Loin de leur accorder ce fils de sa maîtresse , Leur haine ne fera qu ...
... Pylade , Me jeter ... PYLADE . Achevez , Seigneur , votre ambassade . Vous attendez le Roi : parlez , et lui montrez Contre le fils d'Hector tous les Grecs conjurés . Loin de leur accorder ce fils de sa maîtresse , Leur haine ne fera qu ...
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... Pylade va bientôt conduire ici ses pas ; Mais si je m'en croyois , je ne le verrois pas . CLÉONE . Et qu'est - ce que sa vue a pour vous dc funeste , Madame ? n'est - ce pas toujours le même Oreste Dont vous avez cent fois souhaité le ...
... Pylade va bientôt conduire ici ses pas ; Mais si je m'en croyois , je ne le verrois pas . CLÉONE . Et qu'est - ce que sa vue a pour vous dc funeste , Madame ? n'est - ce pas toujours le même Oreste Dont vous avez cent fois souhaité le ...
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... PYLADE . M.DEREZ donc , Seigneur , cette fureur extrême . Je ne vous connois plus , vous n'êtes plus vous - même ; Souffrez .... ORESTE . Non , tes conseils ne sont plus de saison , Pylade ; je suis las d'écouter la raisoni . C'est ...
... PYLADE . M.DEREZ donc , Seigneur , cette fureur extrême . Je ne vous connois plus , vous n'êtes plus vous - même ; Souffrez .... ORESTE . Non , tes conseils ne sont plus de saison , Pylade ; je suis las d'écouter la raisoni . C'est ...
Términos y frases comunes
acte aime Alexandre Allez amour Andromaque ANTIGONE arrêter assez avoit AXIANE beau bientôt Boileau bras cæur charmes cher chercher Ciel combat coups cour courage couronne courroux craint CRÉON crime cruel d'Alexandre déja demander Dieux dire donner douleur doute enfin ennemis étoit fers fils force frere fureur garde gloire Grecs guerre haine Hélas Hémon HERMIONE Héros homme j'ai JOCASTE jour l'amour l'autre l'un laisse livres loin Louis m'en Madame main maître malheureux mille mort mourir n'en OLYMPE ORESTE paix parler passé perd pere peuple peut-être Piece pieds place pleurs Polynice porte Porus premier premiere Prince Princesse PYLADE Pyrrhus qu'à qu'un Racine rang regards régner rend rendre reste rien Rois s'il sais sang sauver SCENE Seigneur sera seul soins songe sort soupirs sujet Taxile tems Théatre tomber Tragédie trépas trône trouve vainqueur venger venir veut veux victoire vient Voilà voyant yeux
Pasajes populares
Página 36 - Mon innocence enfin commence à me peser. Je ne sais de tout temps quelle injuste puissance Laisse le crime en paix, et poursuit l'innocence. De quelque part sur moi que je tourne les yeux . Je ne vois que malheurs qui condamnent les dieux.
Página 61 - Seigneur, dans cet aveu dépouillé d'artifice, J'aime à voir que du moins vous vous rendiez justice, Et que, voulant bien rompre un nœud si solennel. Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste, après tout, qu'un conquérant s'abaisse...
Página 47 - Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage...
Página 14 - Peut-on haïr sans cesse? et punit-on toujours? J'ai fait des malheureux, sans doute ; et la Phrygie Cent fois de votre sang a vu ma main rougie ; Mais que vos yeux sur moi se sont bien exercés ! Qu'ils m'ont vendu bien cher les pleurs qu'ils ont versés ! De combien de remords m'ont-ils rendu la proie ! Je souffre tous les maux que j'ai faits devant Troie : Vaincu, chargé de fers, de regrets consumé, Brûlé de plus de feux que je n'en allumai.
Página 30 - C'est Hector, disait-elle en l'embrassant toujours; « Voilà ses yeux, sa bouche, et déjà son audace; « C'est lui-même : c'est toi , cher époux , que j'embrasse.
Página 66 - Où suis-je? qu'ai-je fait? que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? quel chagrin me dévore? Errante et sans dessein , je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais?
Página xiii - Andromaque, et qu'il voulût épouser une captive à quelque prix que ce fût; et j'avoue qu'il n'est pas assez résigné à la volonté de sa maîtresse, et que Céladon a mieux connu que lui le parfait amour. Mais que faire? Pyrrhus n'avait pas lu nos romans ; il était violent de son naturel ; et tous les héros ne sont pas faits pour être des Céladons.
Página 12 - Je passais jusqu'aux lieux où l'on garde mon fils. Puisqu'une fois le jour vous souffrez que je voie Le seul bien qui me reste et d'Hector et de Troie , J'allais , seigneur , pleurer un moment avec lui : Je ne l'ai point encore embrassé d'aujourd'hui ! PYRRHUS.
Página 63 - Je ne t'ai point aimé, cruel! Qu'ai-je donc fait? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes ; Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs, honteux de mes bontés...
Página 40 - N'est-ce point à vos yeux un spectacle assez doux Que la veuve d'Hector pleurant à vos genoux ? Je ne viens point ici , par de jalouses larmes, Vous envier un cœur qui se rend à vos charmes.